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Balade à Roche Plate |
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Roche Plate est situé à la naissance de la Rivière des Remparts, sur la commune de Saint-Joseph. Aujourd’hui, l’endroit est peuplé seulement d’une poignée de nostalgiques et de responsables de gîtes. Le vrai village de Roche Plate (à ne pas confondre avec celui que l’on aperçoit du Maïdo, dans le cirque de Mafate) qui comptait jusqu’à deux cents âmes a été déserté en 1965, lorsqu’un pan de falaise s’est effondré dans la vallée, formant un barrage menaçant : le barrage de Mahavel. Pour se rendre à Roche Plate pour ceux qui viennent de Saint-Pierre par la route nationale, il faut prendre la première rue à gauche située juste avant le pont de la rivière des Remparts, puis traverser le quartier de Goyaves. On arrive ainsi sur le site de concassage, reconnaissable aux gigantesques tas de sable et tout-venant, aux nombreux engins qui s’activent dans la poussière : grues, camions, tractopelles. Ne vous laissez pas impressionner par les barrières qui semblent vous interdire l’accès : un tout petit passage a été aménagé pour laisser passer les véhicules légers. Les plus courageux peuvent marcher ; les autres ont la possibilité d’y aller en quatre-quatre. Le chemin est ingrat : il faut marcher sur dix kilomètres (durée : de trois à quatre heures) sur du sable ou du gravier qui s’enfonce à chaque pas. Mais la balade en vaut la peine. Notre conseil : évitez d’y aller en semaine à cause de la poussière et des incessants va-et-vient de camions transportant l’or gris des concasseurs. Ou bien, attendez le crépuscule.
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Départ au petit matin, la vallée n’est pas encore éclairée |
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L’érosion quasi-permanente alimente le gisement inépuisable de galets, sable et tout-venant, pour le plus grand bonheur des... |
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La rivière, souterraine, est invisible sur tout le parcours. Au lieu-dit « Bloc », un mince filet s’écoule d’une source. |
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Dans ce désert, on longe parfois un îlot de verdure. |
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Je ferais un bel arbre de Noël! |
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Vestiges du barrage de Mahavel qui a fait trembler les habitants de Saint-Joseph dans les années soixante, peu avant l’arrivée au village. |
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Enfin, les efforts sont récompensés. |
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Au premier plan, les pieds de choka (autre nom de l’aloès), dont le cœur préparé en carry constitue l’une des spécialités locales. |
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Restes d’habitations : parc cochons, parc bœufs ou parc cabris ? |
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Des chalets douillets attendent les voyageurs. |
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Les amateurs ont le choix entre deux gîtes |
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Au cœur du village, la piste sablonneuse cède la place à un boulevard. |
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Méfiez-vous des apparences : ce trou d’eau s’appelle « Bassin Bleu ». Son eau claire abrite des truites… Mais avez-vous le permis de pêche ? |
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Vu sur le parcours. Vous avez dit pentagones réguliers ? |
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Vient de paraître |